CD 1
 
TABLEAU 1 : Le Barbe-bleue belge ou le monstre dans nos placards
18’36”
 
TABLEAU 2 : Dé-figuration du monstre ou le triangle de la perversion
12’45”
 
TABLEAU 3 : L'émotion blanche ou : tous coupables, tous pervers ?
13’32”
 
TABLEAU 4 : Polyphonie des discours ou le silence de l'ineffable
4’00”  
total disque 1  49’01”
 
CD 2
    
TABLEAU 5 : Liberté et répression ou la dialectique de la libération sexuelle
30’49”
 
TABLEAU 6 : Fil rouge ou devenir-femme moléculaire
23’41”
total disque 2  54’34”
durée totale des 2 disques  1h43’35”
 
Pièce radiophonique en six tableaux composée et réalisée par Marcel Xhaufflaire
Avec les voix de : Stéphane Auberghen, Eric Georg Eerebout, Cécile Leburton, Jean-Louis Leclercq, Fanny Marcq, Pietro Pizzuti, André Salgado, Gérard Thomas et Chantal Vanden Eynde	

Prise de son, montage et mixage : Xavier Jacques -  ùStudio Blue Room

Production : asbl "Le Crayon libre", 2000

Avec le soutien du Fonds d'aide à la création radiophonique de la Communauté française de Belgiquehttp://www.blueroom.be/shapeimage_1_link_0
Avertissement
 
Part d'ombre, part lumineuse est un essai de délocalisation du syndrome Dutroux afin d'en déchiffrer les effets pervers.
Ces effets sont certes cristallisés dans l'horreur des viols et meurtres d'enfants, mais leurs ramifications touchent jusqu'aux fondements des rapports sociaux et des individus.
 
L'évocation de l'agencement de la perversion conduit progressivement à la perception de son contraire. La lumière est au bout du tunnel.
 
La particularité de cette pièce radiophonique est que tous les textes sont des citations et parfois des reproductions sonores.
 
Cette façon de procéder permet de nous replonger dans cet 'air du temps' si singulier qui a suivi la découverte des corps des malheureuses Julie et Mélissa. Elle nous remet en mémoire une série de réactions directes, propres à ce temps-là, dont certaines, avec le recul, prennent un supplément de signification.
 
Les extraits littéraires et musicaux ainsi que les ambiances sonores ont comme sens de construire un contexte d'interprétation pour aboutir au questionnement quant à cette coexistence paradoxale dans l'individu humain de l'ombre et de la lumière - véritable sujet de la réalisation.